Onirorphéo

« Tu marchais devant moi dans cette petite rue étroite et pavée. Je sentais bien que tu étais pressée. On n’en a pas parlé mais je le savais ; on avait rendez-vous avec un homme qui allait nous faire rencontrer ton Père. Souvent, tu pleurais et je ne pouvais rien faire pour te consoler. Ton Père était mort depuis peu. C’est en pensant à cela que je me suis rendu compte que je rêvais. Je dormais, je rêvais mais ce n’étais pas un rêve comme les autres. J’étais conscient… Comme en état de veille. »