Charte éditoriale

Des oeuvres et des artistes soutenu·es par  la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles

 

Radio­la désire faire décou­vrir la créa­tion de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles dans ses mul­tiples expres­sions contem­po­raines.

Des œuvres fic­tion­nelles qui contri­buent à nour­rir notre ‘monde des his­toires’, notre réser­voir de mythe et de légendes, qui reques­tionne un pas­sé col­lec­tif ou anti­cipe un monde futur, et ce dans ses formes les plus diverses (drame-fic­tion, hör­spiel, poé­sie sonore, auto­fic­tion, docu-fic­tion,  …) .

Le docu­men­taire de créa­tion, en oppo­si­tion au trai­te­ment fac­tuel de l’information, se veut une œuvre vivante et signi­fi­ca­tive, donne ce temps d’écoute, amène une lec­ture sen­sible du monde, rend pos­sible l’immersion d’un pré­sent – ici et ailleurs – ou reques­tionne notre mémoire.

La créa­tion sonore contem­po­raine (en broad­cast ou pod­cast) pro­pose une diver­si­té de formes et d’écritures : le docu­men­taire d’enquête au docu­men­taire d’auteur, de la dra­ma­tique radio au hör­spiel, du pay­sage sonore au mind­scape, du conte musi­cal à la poé­sie sonore, du sto­ry­tel­ling, de l’audio trail au feuille­ton, du por­trait à la carte pos­tale sonore, du docu­men­taire didac­tique à l’émission canu­lar,…

Der­rière ces créa­tions, l’intention est éga­le­ment de mettre en lumière la ‘com­mu­nau­té des pra­tiques’ (en réfé­ren­çant les autrices, auteurs, preneur·euse·s de son, desi­gners sonores, comédien·ne·s, ….), une com­mu­nau­té qui dépasse les ‘murs’ de l’acsr et qui s’est déjà adap­tée à ces nou­veaux modes d’écoutes.

 

Chro­no­lo­gie des médias

 

L’acsr défend une stra­té­gie de chro­no­lo­gie des médias qui res­pecte et favo­rise les col­la­bo­ra­tions avec d’autres édi­teurs et dif­fu­seurs, donc n’exigeant à aucun moment l’exclusivité. Ain­si, nous pou­vons – selon le désir des auteur·e·s – lais­ser l’exclusivité à durée déter­mi­née à un autre édi­teur  et ne pas com­pro­mettre une éven­tuelle nou­velle éco­no­mie sur la dif­fu­sion des œuvres.

La stra­té­gie défen­due à tra­vers cette ini­tia­tive  est d’éviter de repor­ter la ‘rup­ture’ des usages de consom­ma­tion sur le réper­toire des œuvres : entre la créa­tion dite radio­pho­nique, dif­fu­sé sur les ondes, et la créa­tion sonore édi­tée sur le web et relayée sur les pla­te­formes d’agrégation ou les lec­teurs audio por­tables (pod­cast).

Ain­si, le désir de conti­nui­té entre un réper­toire d’œuvres exis­tantes et les nou­velles créa­tions.

 

 

Slow media 

 

A l’heure de l’ins­tan­ta­néi­té, le Slow Media reven­dique le ‘droit à la len­teur’.

Radio­la doit veiller à gar­der sa spé­ci­fi­ci­té et sa ligne de force qui la démarque de l’actuel flux abon­dant et qui ne va ces­ser de croître (une sur­abon­dance de l’offre qui surin­ves­tit l’« éco­no­mie de l’attention »).

Au niveau de l’écriture et de la pro­duc­tion : avec un idéal de tra­vail au plus près des valeurs des métiers de la créa­tion et de la réa­li­sa­tion, plus arti­sa­nal qu’in­dus­triel. La qua­li­té et l’in­té­rêt passent par le fait de prendre le temps, dans le choix et le trai­te­ment des sujets, dans la mise en onde des récits, et per­mettre la diver­si­té et la sin­gu­la­ri­té des approches et des écri­tures.

Éga­le­ment au niveau du mode d’écoute et de consom­ma­tion des médias, il s’agit d’un droit à une infor­ma­tion lente et de qua­li­té, de la don­ner à com­prendre à tra­vers une démarche docu­men­taire, et le droit à reques­tion­ner les récits ou de nour­rir tout sim­ple­ment notre ‘monde des his­toires’.

 

 

Le comi­té édi­to­rial

 

Le comi­té édi­to­rial veille notam­ment à défendre cette diver­si­té et à por­ter son atten­tion sur des formes et des genres plus mineurs, au regard de leur pré­sence sur les ondes radio­pho­niques et par­mi le nombre de pro­jets accueillis à l’acsr.
Le comi­té sou­tient le carac­tère radio­gé­nique des œuvres en ligne et la spé­ci­fi­ci­té d’un lan­gage radio­pho­nique pro­po­sé, tant selon les choix de dis­po­si­tif de tour­nage, de trai­te­ment, d’écriture que des types d’écoute pro­po­sés.

Il s’agit de mettre en lumière un patri­moine vivant de manière pérenne, sans rup­ture entre œuvres du pas­sé et nou­velles œuvres inédites – dans une stra­té­gie conjointe de reva­lo­ri­sa­tion d’un back-cata­logue, à faire redé­cou­vrir à un nou­veau public,  et d’aide à la dif­fu­sion de nou­velles pièces.

Le conseil d’administration valide la charte édi­to­riale.

La com­po­si­tion du comi­té édi­to­rial res­pecte la pari­té de genre entre hommes et femmes.

 

 

Du res­pect des droits d’au­teurs

 

L’éditeur s’engage en outre à res­pec­ter l’ensemble de la légis­la­tion rela­tive aux droits d’auteurs et aux droits voi­sins.

Des contrats de ces­sion de droits seront signés soit avec l’ayant droit, le pro­duc­teur ou direc­te­ment l’auteur•e, avec l’acsr qui aura dif­fé­rent sta­tut selon l’historicité de la pro­duc­tion (pro­duc­teur, copro­duc­teur ou simple édi­teur).

 

 

Cri­tères de qua­li­té tech­nique

 

En terme tech­nique, les œuvres devront res­pec­ter la norme EBU R128 et ne pas com­por­ter de fai­blesses tech­niques met­tant à mal les inten­tions de la réa­li­sa­tion.

 

 

Des droits des per­sonnes *FINTA, de l’égalité et de la non-dis­cri­mi­na­tion

 

La pla­te­forme ne peut édi­ter aucune oeuvre :

1° por­tant atteinte au res­pect de l’é­ga­li­té entre les femmes et les hommes ou conte­nant ou pro­mou­vant des dis­cri­mi­na­tions ou inci­tant à la dis­cri­mi­na­tion, à la haine ou à la vio­lence fon­dée sur la base du sexe ou de cri­tères assi­mi­lés que sont notam­ment la gros­sesse, et la mater­ni­té, le chan­ge­ment de sexe, l’ex­pres­sion de genre, l’i­den­ti­té de genre ou conte­nant des inci­ta­tions à la vio­lence à l’é­gard des femmes et à la vio­lence domes­tique ;

2° com­por­tant ou pro­mou­vant des dis­cri­mi­na­tions ou inci­tant à la dis­cri­mi­na­tion, à la haine ou à la vio­lence, en par­ti­cu­lier en rai­son de la natio­na­li­té, la pré­ten­due race, la cou­leur de la peau, l’as­cen­dance ou l’o­ri­gine natio­nale ou eth­nique, l’âge, l’o­rien­ta­tion sexuelle, la convic­tion reli­gieuse ou phi­lo­so­phique, la situa­tion de han­di­cap, l’é­tat civil, la nais­sance, la for­tune, la convic­tion poli­tique, la langue, l’é­tat de san­té actuel ou futur, une carac­té­ris­tique phy­sique ou géné­tique, l’o­ri­gine sociale ou la convic­tion syn­di­cale.

Dans son fonc­tion­ne­ment et dans le conte­nu pro­po­sé, l’acsr veille à res­pec­ter l’Equa­li­ty in Audio Act.

*= Fæmme, Inter­sex, Non-binaire, Trans, Agenre