23 avril à minuit : Date limite de la remise des candidatures

Appel à projets pour la Résidence point de vue – point d’écoute #2

Appel à projets

L’Atelier de Pro­duc­tion du GSARA cherche dans le cadre de sa rési­dence annuelle
un/e artiste sonore tra­vaillant le son de manière arti­sa­nale
et
un/e artiste visuel/le tra­vaillant le film ana­lo­gique (super8, 16mm).

Les deux artistes réa­li­se­ront ensemble un film sur la thé­ma­tique du VÊTEMENT.

 

Point de départ

Les artistes sélectionné.e.s pour cette deuxième édi­tion de la « Rési­dence point de vue – point d’écoute » seront amené.e.s à pro­duire une œuvre audio­vi­suelle à par­tir de la thé­ma­tique du VÊTEMENT qui se concré­ti­se­ra dans un salon lavoir à Schaer­beek à proxi­mi­té de la Mai­son des Arts. Elle fera par­tie des œuvres pré­sen­tées dans l’exposition « Vête­ments » (titre pro­vi­soire) qui sera mon­trée à la Mai­son des Arts du 22 sep­tembre au 26 novembre 2023

 

La Mai­son des Arts

La Mai­son des Arts de Schaer­beek est un centre d’art contem­po­rain niché dans une mai­son bour­geoise du début du XIXème siècle qui accueille des expo­si­tions d’art plas­tique et déve­loppe un pro­gramme de média­tion per­met­tant l’accès de l’art contem­po­rain à tous.

 

L’exposition « Vête­ments »

Le vête­ment parle de nous, de notre rap­port au monde, à l’autre et à notre corps. Nous l’adaptons bien sûr au cli­mat, au contexte, à l’époque. Il est cette part que nous lais­sons visible à l’autre. Il peut être un signe d’appartenance à un groupe (un milieu social, un âge ou un monde pro­fes­sion­nel), il nous per­met de nous fondre dans l’anonymat du monde ou dans un groupe d’amis ou, au contraire, affir­mer notre sin­gu­la­ri­té. L’exposition réuni­ra des œuvres de la col­lec­tion com­mu­nale de Schaer­beek (XIXème et XXème siècles) en dia­logue avec les créa­tions d’une dou­zaine de plasticien.ne.s contemporain.e.s.

 

Le salon lavoir

Le salon lavoir de choix sera celui qui se trouve dans la chaus­sée de Haecht au coin de la rue Seu­tin à 1030 Bruxelles, en face de la Mai­son des Arts (« Air­wash »), dans un quar­tier très ani­mé et mul­ti­cul­tu­rel. Comme dans tout salon lavoir, on y lave ses vête­ments, on les sèche, on les plie. On déballe son linge, du plus pra­tique au plus intime, devant les autres, comme si c’était la chose la plus nor­male du monde. Les cultures s’y croisent sans heurts. Le salon lavoir appa­raît ain­si comme un lieu presque uto­pique au poten­tiel poé­tique et poli­tique, à la fois banal et sym­bo­lique, un lieu d’attente et de vide, mais aus­si d’action et de ren­contre.

 

Objec­tif

La col­la­bo­ra­tion entre les deux artistes abou­ti­ra sur une œuvre audio­vi­suelle com­mune d’une durée de 10 à 15 minutes. Les artistes choi­si­ront leur point de vue ain­si que l’axe par lequel le sujet sera abor­dé : par exemple en fai­sant le por­trait d’un usa­ger du salon lavoir ou bien plus géné­ra­le­ment du lieu, en créant des com­po­si­tions d’image et de son abs­traites et/ou concrètes. Le thème du vête­ment doit être pré­sent dans l’œuvre finie, d’une manière ou d’une autre.

 

Tra­vail du son et de l’image

Par le biais de cette rési­dence, le GSARA sou­haite encou­ra­ger une écri­ture audio­vi­suelle inno­vante qui accorde au sonore une part de créa­ti­vi­té et d’importance égale à celle du visuel. En effet, lors de la réa­li­sa­tion de films, trop sou­vent l’image domine le son, le son accom­pagne l’image, l’illustre. En invi­tant à tra­vailler de manière paral­lèle et auto­nome le son et l’image, un lieu de ren­contre sera créé qui per­met­tra de faire émer­ger la force poé­tique de l’asynchrone. Au cours du pro­ces­sus de tra­vail, les deux artistes devront se mettre d’accord sur les points de ren­contre entre leurs médiums res­pec­tifs. Ils échan­ge­ront régu­liè­re­ment sur l’avancement du pro­jet et confron­te­ront leur points de vue/d’écoute de manière construc­tive.

 

Esthé­tique

Au niveau du son, nous pri­vi­lé­gions une approche arti­sa­nale par oppo­si­tion à l’hyper tech­ni­ci­sa­tion contem­po­raine sonore. Au niveau visuel, nous vou­lons valo­ri­ser cette pra­tique arti­sa­nale visuelle, aus­si ancienne qu’avant-gardiste qu’est l’image ana­lo­gique. Celle-ci per­met de créer des images dont la teneur esthé­tique est sou­vent par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sante : grâce au grain de la pel­li­cule, elle pro­duit des images hors des sen­tiers bat­tus qui s’apparentent davan­tage à la pein­ture qu’aux images lisses des repor­tages télé­vi­suels. Le ren­du des cou­leurs si par­ti­cu­lières de la pel­li­cule contri­bue éga­le­ment à la créa­tion d’images tour à tour brutes, oni­riques et visuel­le­ment sti­mu­lantes.

 

Sou­tien finan­cier

Les artistes béné­fi­cie­ront chacun.e d’une rému­né­ra­tion artis­tique de 1500,- € ain­si que d’un for­fait de 300,- pour la dif­fu­sion de l’œuvre au sein de l’exposition. Pour l’achat de maté­riel artis­tique spé­ci­fique (maxi­mum 30 minutes de pel­li­cule super 8 ou 16mm + déve­lop­pe­ment) une somme de 750,- € (+TVA) est pré­vue. La numé­ri­sa­tion des images ana­lo­giques est éga­le­ment prise en charge par le GSARA et sera effec­tuée par PELISKAN (rushes de 30 minutes maxi­mum). Les deux artistes tra­vaille­ront de manière auto­nome et devront être équipé.e.s tech­ni­que­ment (micro­phone, ordi­na­teur, logi­ciel de mon­tage) pour mener à bien leurs recherches sonores et visuelles. En plus du bud­get sus­men­tion­né, le GSARA pro­po­se­ra ses ser­vices au niveau du mixage son et de l’étalonnage (3 jours maxi­mum).

 

Calen­drier
– 23 avril à minuit : Date limite de la remise des can­di­da­tures (uni­que­ment par mail).
– 3 mai : Début de la rési­dence pour les deux artistes, qui démar­re­ra par deux ses­sions col­lec­tives de tra­vail.
S’ensuivra une seconde phase de tra­vail indi­vi­duel entre­cou­pée de ren­contres ponc­tuelles entre les deux artistes.
– 1er sep­tembre : Ultime phase de post-pro­duc­tion pen­dant laquelle le son et l’image se ren­con­tre­ront sur un ter­rain com­mun.
Cha­cune des phases est accom­pa­gnée par la res­pon­sable de l’Atelier de Pro­duc­tion du GSARA.
– 22 sep­tembre : ver­nis­sage de l’exposition à la Mai­son des Arts de Schaer­beek avec la pré­sen­ta­tion du film fini.

 

  • Moda­li­tés de can­di­da­ture

L’appel à pro­jets pour la « Rési­dence point de vue – point d’écoute » s’adresse aux artistes belges et aux artistes inter­na­tio­naux rési­dant en Bel­gique. La langue de tra­vail sera le fran­çais. Chaque dos­sier com­pren­dra les coor­don­nées de l’artiste, un CV, une lettre de moti­va­tion, un bud­get pré­vi­sion­nel et de la docu­men­ta­tion éclai­rant la démarche artis­tique (port­fo­lio, visuels, audio, liens vimeo, textes…). Des idées de réa­li­sa­tion liées à la thé­ma­tique sont les bien­ve­nues.

 

Par­te­naires de la Rési­dence
La Mai­son des Arts de Schaer­beek, PELISKAN.
Avec l’aide de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles.

Le GSARA
Créé en 1991 et recon­nu par la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles, l’Atelier de Pro­duc­tion du GSARA a pour voca­tion de sou­te­nir la pro­duc­tion et la pro­mo­tion d’un ciné­ma docu­men­taire de créa­tion qui sen­si­bi­lise aux réa­li­tés du monde contem­po­rain, qu’elles soient poli­tiques, sociales ou cultu­relles, et dont l’originalité, l’expérimentation et l’authenticité tra­duisent la ren­contre sin­gu­lière entre le réel et le regard d’un cinéaste. Dans cette démarche, il veille à accueillir et à aider sur­tout les pre­mières œuvres de nou­veaux auteurs, tout en conti­nuant d’apporter son sou­tien aux pro­jets de cinéastes confir­més.

Pour toute ques­tion ain­si que pour la remise des can­di­da­tures, veuillez contac­ter Ste­fa­nie Bodien, res­pon­sable de l’Atelier de Pro­duc­tion du GSARA, à l’adresse sui­vante :
stefanie.bodien@gsara.be