Jeudi 12 octobre à 18h30

Écoute collective : Mise au vert et petits oignons à La Fonderie

Séance d'écoute
La Fonderie - Rue Ransfort 27 - 1080 Bruxellles

Sommes-nous vrai­ment trai­tés aux petits oignons au tra­vail, dans notre quo­ti­dien , dans nos inter­ac­tions ?

Quoi de plus évident que  d’or­ga­ni­ser à la Fon­de­rie la pre­mière écoute publique du docu­men­taire radio­pho­nique Mise au vert et petits oignons qui est par­ti à la ren­contre de cel­leux pour qui jar­di­ner, prendre soin de la terre est une ques­tion de sur­vie, d’é­va­sion.

 

  • Résu­mé

Des pri­son­niers jar­di­niers, des pota­gistes souf­frant d’addictions ou maltraité·es par le tra­vail, des « vieux·eilles » à la mémoire défaillante, un aveugle pas­sion­né de tomates, livrent leurs rap­ports sen­sibles au jar­din ; un jar­din qui ne peut prendre soin de ses usager·ères que si cel­leux-ci prennent soin de lui. Cel­leux que certain·es qua­li­fient de différent·es, hors cadre, sont surpris·es les mains dans la terre, grat­tant, semant, bêchant. Ces per­son­nages extra­or­di­naires démontrent, avec humour, les bien­faits de l’hortithérapie. Au fil des sai­sons, iels s’émerveillent de la nais­sance des jeunes pousses, de la valse des salades, du piquant des piments, de la timi­di­té des tomates ou encore de l’audace du hari­cot. Avec elleux, lais­sez-vous ber­cer par les sons de la nature. Cette mise au vert inter­pelle ; sommes-nous vrai­ment trai­tés aux petits oignons ?

Réa­li­sé par Pier­rette Pas­teels et Corinne Ricuort, prises de son, mon­tage : Fla­vien Gil­lié, Pier­rette Pas­teels, Corinne Ricuort, mixage : Fla­vien Gil­lié,  arran­ge­ment musi­cal : Alice Just. Avec le sou­tien de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie Bruxelles Fond d’aide à la créa­tion radio­pho­nique, de l’ACSR. Mer­ci à Bruxelles Nous Appar­tient. Pro­duc­tion Alter­na­tive Culture asbl – Visuel : Guillaume Ver­looy

 


 

LA FONDERIE est située dans le cœur his­to­rique de Molen­beek , autre­fois très indus­tria­li­sé, appe­lé com­mu­né­ment “le petit Man­ches­ter belge”. C’est l’an­cien site de la Com­pa­gnie des Bronzes (1862) spé­cia­li­sée à l’é­poque dans la fonte des bronzes monu­men­taux. Sau­vé de l’ou­bli et de la fièvre immo­bi­lière, le site se mue en un musée consa­cré à l’his­toire du tra­vail et de l’in­dus­trie en région bruxel­loise . Il pos­sède une impor­tante col­lec­tion de machines et d’ou­tils et orga­nise régu­liè­re­ment des expo­si­tions tem­po­raires. La der­nière en date Unfreee Labor explore la tran­si­tion  floue entre un tra­vail libre et non libre. Loin d’être can­ton­né aux périodes les plus noires de notre his­toire récente, le tra­vail contraint demeure aujourd’hui encore une réa­li­té. Les visiteur.euses y apprennent que l’ab­sence de choix implique inévi­ta­ble­ment une rela­tion de domi­nance-subor­di­na­tion.

 

En cours : L’ex­po­si­tion UNFREE LABOR

L’exposition Unfree Labor nous invite à explo­rer la tran­si­tion floue entre un tra­vail libre et non libre. Loin d’être can­ton­né aux périodes les plus noires de notre his­toire récente, le tra­vail contraint demeure aujourd’hui encore une réa­li­té. Les visiteur·euses y appren­dront que l’ab­sence de choix implique inévi­ta­ble­ment une rela­tion de domi­nance-subor­di­na­tion. Si l’exemple le plus évident et le plus dra­ma­tique d’un tra­vail for­cé reste l’es­cla­vage humain, qui mal­gré une condam­na­tion uni­ver­selle n’a tou­jours pas dis­pa­ru du conti­nent euro­péen ; de mul­tiples situa­tions moins tra­giques, aux réa­li­tés plus sub­tiles, méritent d’être exa­mi­nées.

Que signi­fie véri­ta­ble­ment la notion de choix pour les travailleur·euses du 21 e siècle ? Com­ment per­çoivent-iels leur situa­tion ? Se sont-iels demandé·es s’iels avaient ou non de véri­tables choix ou oppor­tu­ni­tés d’options dans leur vie pro­fes­sion­nelle ?

A voir jusqu’au 21 jan­vier 2024. La Fon­de­rie